Qui suis-je?

Sur ce blog, il n’y a aucun produit à acheter, aucune profession de foi à suivre, aucune cause à défendre.
Car pour faire bref, je ne suis qu’un raconteur d’histoires.

Pour en dire plus, voici la suite…..

Etat civil et sociétal

Né en 1954, marié avec bonheur depuis 1984, père de deux enfants et maintenant grand-père de quatre petits-enfants qui m’ont permis de décrocher le surnom familial officiel de « papixel ».
J’ai étudié le métier de géomètre-topographe à l’E.S.G.T. qui m’en a donné le titre d’ingénieur en 1978. C’est une profession où l’on défend la précision, la fiabilité et où on aime les choses bien ordonnées ; des valeurs avec lesquelles ma nature s’est accordée sans difficultés.
J’ai eu deux grandes carrières professionnelles .
• La première comme ingénieur d’études dans le domaine des lignes aériennes de transport d’énergie (63 à 400kV) dans une entreprise qui s’est appelée Herlicq puis GtmH, puis INEO, au gré des rachats successifs.
• La deuxième comme responsable du maintien des plans et des données S.I.G. du réseau de chaleur de la Ville de Paris au sein de son concessionnaire la C.P.C.U.
Aujourd’hui retraité à plein temps au bord de la Méditerranée, je travaille quotidiennement à faire durer le plus longtemps possible les débuts prometteurs, en mélangeant à part égale, les occupations familiales pour mon réconfort, l’activité physique pour satisfaire les injonctions du corps médical et des activités intellectuelles et associatives pour le maintient de mes neurones et de mon moral.

Un peu d’histoire

Dans mon enfance, mon père mélomane m’a transmis l’amour de la musique dans tous ses genres. Mon oncle, qui passait ses vacances avec, en bandoulière, son appareil photo d’un côté et sa caméra super8 de l’autre, a éveillé mon intérêt pour les images. Il m’a fallu ensuite attendre que les souffrances scolaires de l’orthographe se dissipent pour que me vienne le goût des mots. Adolescent, je compris un jour qu’en jouant avec eux, je pouvais recréer des mondes parallèles.
Jeune-homme, je suis « tombé » dans le diaporama sonorisé, comme Obélix dans la potion magique. Dans les années 70, ça voulait dire projecteur de diapositives, magnétophone 4 pistes, tourne-disque familial et un accessoire incontournable et implacable : le chronomètre. Avec ce format je pouvais satisfaire, sans risque de jalousies, mes trois inclinations et répondre à une aspiration nouvelle : la créativité. Grace à l’accueil favorable de ma famille et de mes amis pour mes productions, j’ai alimenté ainsi mon plaisir une bonne dizaine d’années.
Et puis, avec bonheur, la vie d’adulte m’a emmené ailleurs. Fonder une famille, faire des carrières professionnelles, tout ce qu’il faut pour s’occuper à plein temps.
En 2003, à l’occasion d’un voyage au Maroc, j’ai acheté un appareil photo numérique, car entre temps, les ordinateurs avaient pris possession du monde. En 2004, j'ai réalisé mon premier diaporama à regarder sur un écran cathodique ! Mon démon de jeunesse s’était réveillé.

Douze ans de potion Magix pour cheminer seul

 Pendant douze années, j’ai utilisé les logiciels de l’éditeur Magix pour réaliser mes diaporamas. J’ai vécu avec eux l’évolution magnifique du matériel mis à la disposition de l’amateur. Les écrans VGA des débuts ne permettaient raisonnablement l’affichage que d’une seule image à la fois quand nos grands écrans actuels de télévision 4K se révèlent être un terrain de jeu idéal pour mettre en scène 2, 3 ou 4 images simultanément.
Pour autant, restant confiné avec moi-même, mon style lui, n’évoluait pas beaucoup. Je me cantonnais aux récits de voyage, vacances ou visites et la priorité que je donnais à l’histoire, portée par les mots, me cachait la piètre qualité de mes images.
Vers 2011, 2012, le vent tourna.
Puisque j’allais travailler quotidiennement dans le quartier de Bercy/Gare de Lyon – avec de plus en plus de sérénité par le privilège de l’âge – je décidai de porter sur ces lieux, un autre regard où photos d’opportunité et photos scénarisées s’entremêlaient.

Vive le numérique

En 2015, anticipant mon départ à la retraite, je me suis inscrit à un club-photo et j'ai acheté du matériel un peu plus sophistiqué, décidé à améliorer la qualité de mes photos. L’échange de savoirs qui se pratique dans ces associations m’a été très bénéfique (un salut ici à l'A.S.C.S de F.A.R). J’y ai rencontré aussi un diaporamiste chevronné qui m’a entraîné dans un monde totalement inconnu pour moi, celui d’un forum Internet où j’ai retrouvé là toute une famille d’individus qui partageaient la même passion que moi.
Je cite ici volontiers le nom de « Graphomage » qui s’est ensuite appelé « Photo Clic Diapo » envers qui j’ai beaucoup de gratitude pour tous les bons conseils que j’y ai appris et l’excellent esprit collaboratif qui y régnait – je parle hélas à l’imparfait, la limite d’âge de ses participants ayant eu aujourd’hui ses effets délétères. C’est aussi en côtoyant ce forum que j’ai opté pour un autre logiciel de réalisation PTE AV Studio de WnSoft auquel je suis depuis resté fidèle.
Je sens beaucoup de réticences parmi les adhérents de clubs à investir du temps pour découvrir tous les logiciels qui traitent des images et du son. C’est dommage, je trouve qu’il y a eu, grâce à l’informatique, un véritable mouvement de démocratisation. Des possibilités qui étaient réservées jadis à la sphère professionnelle sont maintenant accessibles à l’amateur correctement équipé : pourquoi ne pas faire l’effort d’en profiter dès lors qu’on a un peu la fibre créative ?

Pourquoi un blog ?

Je me suis posé cette question dès 2011 quand j’ai commencé à partager mes productions sur le service d’hébergement proposé par magix.net. Pas facile de répondre…
La réponse du Docteur Jekyll :
Le plaisir du processus créatif est éminemment égoïste, qui ne dépasse pas les circonvolutions cérébrales tortueuses du créateur. Le partage devient alors une sorte de dédouanement de cet ego-centrisme, conforté par la vérité de cette maxime assez courante chez les diaporamistes «  le diaporama n’existe que par celui qui le regarde »
La réponse de Mister Hyde :
Le besoin de reconnaissance est tout autant narcissique que le plaisir de la création, mais il fait tellement du bien !
Je ne dévoilerai rien sur les proportions de Jeckyll et de Hyde qui s’affrontent en moi !
Plus factuellement, ce partage, m’a permis de rester en contact, encore aujourd’hui, avec des amis de jeunesse, des collègues de travail, des membres d’associations que j’ai dû quitter et que j’aurais sans doute définitivement perdus de vue sans cela. C’est pour cette raison que j’ai décidé de faire renaître icarrouseljp à la fermeture du service d’hébergement de magix.net.

Buzz, Followers…bof! Les copains d’abord … oui!

Une quarantaine de diaporamas et à peu près autant de textes à publier en 15 ans, on est loin des standards actuels pour faire le buzz !
Sur ce point, j’assume mon âge : j’ai toujours pensé que la quantité ne pouvait pas s’accorder avec la qualité.
Même chose pour les followers : entraîner des cohortes d’anonymes ne fait pas partie de mes fantasmes. Pas plus pour la reconnaissance de Google.
Pourtant, en tant qu’émetteur, j’ai toujours regretté de n’avoir que peu de retours sur ce qui était réellement reçu à l’autre bout. Je me méfie aussi beaucoup des effets « dopamine » de la création qui faussent d’autant le jugement de l’auteur sur sa production. Dans ces cas, un avis tiers, plus objectif, peut être salutaire pour dégonfler le soufflé.
Pour concilier toutes ces contradictions :
• Mon blog est public et n’importe qui peut donner son avis sur un article en lui attribuant de 1 à 5 étoiles.
• L’écriture des commentaires n’est possible que pour les abonnés connectés.
• Il n’y a pas de formulaire d’abonnement en ligne. Pour ce démarrage, j’ai défini comme abonnés tous ceux qui, précédemment, étaient destinataires des mails d’information que j’envoyais et que je continuerai d’envoyer à chaque nouvelle publication (vu le volume, aucun risque de saturation des boîtes mail !).
• La porte n’est pas fermée : n’importe qui peut, depuis sa messagerie personnelle, m’envoyer un mail sur mon adresse d’administrateur (voir le bouton Contact)… sans oublier que pour moi, un « ami » est quelqu’un à qui je peux parler sans écran interposé.
• Si j’en ai bien compris le fonctionnement, j’espère avoir assuré l’étanchéité de cet espace avec les réseaux sociaux en désactivant les « ping » les « rétro-liens » et autres investigations de flux RSS, ce qui sera sans doute au détriment de ma notoriété à la sauce Google…

Et maintenant

Que deviendra cette nouvelle vitrine numérique ? Cela dépendra de moi et de vous.
Restera-t-elle toujours illuminée par l’arrivée de nouveautés ou bien va-t-elle s’empoussiérer au fil des ans ? Y reviendrez-vous régulièrement pour y jeter un coup d’œil ou passerez-vous devant sans me voir, sans même me dire bonsoir, comme disait la chanson ?
Autant de possibilités qui sont le propre de l’avenir.