,

Publié le


temps de lecture 2 mn

Un jour, notre fils nous avait ramené un chat à la maison. Il l’appela Domino. C’était une telle bonne pâte de chat qu’il n’eut pas de mal à se faire accepter. Sa disparition brutale par une nuit de décembre nous fit sentir toute la place qu’il avait pris depuis 6 ans que nous habitions chez lui…

Le billet du 15 décembre 2013

Do minou garo

Quatre pattes ont dû luire
Brefs éclats de lumière
Dans ton œil électrique, choc, choc
O voiture de pierre

Quatre roues dans la nuit
Ont croisé ton chemin
Et trop tôt avant l’heure, choc, choc
Ont scellé ton destin

Domino c’est un doux
Et tout le monde l’aime
Mais la ville en courroux
N’a pas pensé de même

O voiture de pierre
Pour atteindre nos cœurs
Tu as su la manière, choc, choc
D’un coup quelle stupeur

Quatre roues pour frémir
Et voilà que tu roules
Que tu boites et te traînes, choc, choc
Et vas te mettre en boule

Tout au fond des jardins
Dans les froids de décembre
Tu reprends ton instinct, mia, mia
Te cachant sans comprendre

La chaleur du veto
L’antibio, la perfus
Ne guériront tes maux, hé-las
Ton poumon n’en peut plus

Enfants on s’endormait
Le nez dans ta fourrure
En pensant que demain, tic, tac
Durerait à jamais

Tu as rejoins les tiens
Au paradis d’amours
De siestes et de câlins, ron, ron
De pattes de velours

Des milliers de caresses
Six ans de liberté
Et des heures de paresse, liesse, liesse
Tu as bien profité

La maison est bien vide
Sans ton ombre impavide
Car oui sans y paraître, tiens, tiens
C’était toi notre maître

Grâce à ton souvenir
Embusqué au jardin
Ou tapi dans un coin, si, si
On voit toujours courir
Quatre pattes pour rire.


Domino, crème des chats, tu méritais bien ce petit exercice.

⭐ Laissez votre avis sur cet article !

Si vous souhaitez voir d’autres publications sur le même sujet, cliquez sur l’étiquette ci-dessous


Commentaires

Laisser un commentaire