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Souvenirs et digressions juillet 2022

Rendez-vous à l’échalier

L’histoire dont je commence le récit, se déroule aux Naudins.

Pour moi, ce nom représente tout un univers qui se définit par lui-même. Pour le décrire au lecteur, je peux dire que c’est un morceau de pré hérissé d’arbres, perdu au creux d’un vallon où un peu de fraîcheur réussit encore à se cacher de ces canicules estivales qui n’en finissent pas d’être exceptionnelles. Pour finir d’être précis, je peux aussi dire que tout ça se situe quelque part dans le nord du Cher.

Mais si je veux être complet et sincère, je dois surtout ajouter que c’est pour moi un de ces lieux familiers qui n’ont de valeur que par l’affection qu’on leur porte. C’était vrai pour mon père qui a acheté ce bord de ruisseau pour renouer avec ses souvenirs d’enfance, ça l’a été aussi pour moi qui l’ai fréquenté régulièrement pendant quarante ans.

La minuscule maison légère qui était bâtie au bord de ce pré possédait un robinet d’eau mais l’électricité, elle, n’y est jamais parvenue. C’est cette absence qui en a toujours fait un lieu aux séjours remarquables, en rupture avec la vie normale. J’y ai enrichi mes souvenirs d’adolescent, j’y ai forgé mes convictions de jeune homme, j’en ai partagé l’amour avec celle qui est devenue ma femme, j’y ai émerveillé mes enfants.

Longtemps j’ai cru cet attachement indéfectible, mais non, il n’y a rien qui soit immuable. Durant les dix dernières années, le courant de la vie a battu les cartes, la donne a changé : les acteurs ne sont plus les mêmes, les intérêts sont ailleurs et mes visites y sont devenues clairsemées. L’excitation du dépaysement s’est fanée, la saveur du lieu s’est affadie ; elle s’est même teintée d’amertume à cause des contraintes d’un entretien que je n’ai plus le courage de mener à bien et qui laisse de plus en plus la nature reprendre ses droits.

Depuis que nous avons choisi cette vie bipolaire qui nous mène en alternance de la banlieue parisienne à l’estuaire de l’Hérault, Les Naudins ne sont plus une destination mais une étape où nous arrêtons parfois notre migration pendant un jour ou deux, histoire de vérifier que rien ne s’est trop dégradé.

C’est dans ces circonstances que je me trouvais là ce samedi 16 juillet. Depuis une semaine la chaleur montait chaque jour un peu plus, faisant virer les départements du jaune à l’orange puis de l’orange au rouge sur les cartes en mosaïque des journaux télévisés et les écrans des smartphones. Depuis trois jours, une mauvaise toux sèche me secouait la poitrine et une petite fièvre m’assommait, me donnant l’impression de flotter dans un monde incertain. Les résultats du test PCR du matin avaient été immédiats et sans appel : positif au COVID. C’en était fini de ma singularité, j’avais rejoins la cohorte des contaminés et, fort de mes quatre vaccins, je n’avais plus qu’à courber l’échine, rentrer la tête dans les épaules et laisser passer l’orage en espérant qu’il ne s’attarde pas trop.

L’après-midi était déjà bien avancé et l’ombre des grands arbres avait suffisamment gagné pour que je me décide à démousser un des rampants du toit du hangar. J’avais l’habitude de ce travail, j’avais fini par trouver au fil des ans le bon outil et le bon geste. Perché en haut de l’échelle, je raclais les tuiles plates avec un râteau à feuilles à lames souples en plastique. Favorisé par la sécheresse, les touffes de mousse s’arrachaient assez facilement et roulaient ensuite le long du toit. Habituellement il n’y avait rien d’épuisant là-dedans, c’était juste un peu fastidieux. Cette fois pourtant, sitôt la surface terminée et sans même prendre le temps de ranger l’échelle, j’éprouvais le besoin de m’octroyer une pause.

J’avais décroché du hangar l’antique chaise longue, déblayé l’amas de brindilles et de feuilles sèches que les mulots de l’hiver avaient accumulés au creux de sa toile rayée et j’en avais déployé l’armature en bois, commodément, à la limite de l’ombre et faisant face au pré.

Si j’ai qualifié cette chaise longue d’antique, c’est que je suis persuadé qu’elle a appartenu à ma grand-mère Renée pendant de nombreuses années. De même que le mycélium des champignons court d’arbre en arbre dans le sol de la forêt, les objets ont une émergence visible et palpable mais aussi toute sorte de fils invisibles qui les relient à nos souvenirs. Celle-là, mon cerveau « sait » – sans en avoir aucune preuve précise – que ma grand-mère s’y reposait déjà sous la voûte du chêne majestueux qui trônait au milieu de sa parcelle au numéro 170 de la rue de la Concorde à Sainte-Geneviève-des-Bois. Tiens, un autre lieu aussi décalé que celui-là, curieuse coïncidence…

J’étais donc là, à demi comateux, l’œil vague et l’esprit diffus. Je sentais pointer cette somnolence qui rôdait autour de moi depuis deux jours, prête à m’envahir dès que je baissais la garde. Mon regard flottait au dessus de l’herbe du pré et venait butter à sa limite sur un bosquet de jeunes chênes qui terminait, comme un point d’orgue, l’alignement des grands sapins sombres.

Les images du passé se superposaient dans mon esprit à celles du présent. Je revoyais ce pré immense et tout vide d’arbres, tel que mes parents l’avait acheté. Les sapinettes avaient été plantées très vite. Aujourd’hui, c’est un haut rideau de branches emmêlées qui barre tout l’horizon. L’ensemble est assez décati. Certains ont péri, étouffés par leurs voisins, deux d’entre eux ont été foudroyés et ne sont plus que des squelettes que le lierre a élu. Tous ont les pieds empêtrés par les ronces qu’il était devenu impossible d’atteindre sous les ramures basses.

Au bout de cet alignement marqué par la décrépitude, le bosquet de chênes, lui, tranche par son aspect juvénile et son développement harmonieux. On y ressent une promesse de vigueur qui n’attend que l’avenir pour prendre son ampleur.

Le contraste est d’autant plus saisissant, pour moi qui ait vécu l’histoire, qu’à deux pas de ce bosquet se termine un autre alignement d’arbres, perpendiculaire au précédent et en voie de disparition complète celui-là. Il s’agit de la petite dizaine de peupliers que mon père avait plantée le long du ruisseau au moins dix ans après l’achat du terrain. Les pieds dans l’eau, ces arbres avait grandi rapidement, ils étaient devenus magnifiques. Leurs feuilles argentées bruissaient sans modération les jours de vent tout le long de leurs longues ramures pointées vers le ciel et leurs cimes regardaient de haut le petit bosquet de chênes. Si je m’en réfère aux dates des photos – que l’harmonie champêtre du lieu me pousse inlassablement à recommencer – c’est seulement au cours des cinq dernières années que leur déclin fulgurant a eu lieu. J’y vois la conséquence des sécheresses à répétition qu’ont vécues nos étés avec, pour paroxysme en 2019, cette vision auparavant inconcevable pour moi du ruisseau totalement à sec. Ce ne sont plus aujourd’hui que des fantômes d’arbres, des squelettes décharnés dont les membres se détachent les uns après les autres, n’offrant plus au lierre vorace que leurs troncs et quelques moignons. Deux d’entre eux sont tombés de tout leur long pendant les dernières tempêtes d’hiver.

Le petit bosquet de chênes, lui, n’a pas eu ce destin flamboyant. Discrètement, il a continué à s’étoffer modestement, année après année. Lui aussi a subi les mêmes sécheresses mais le voilà aujourd’hui, fringant, fidèle à son symbole de bois inaltérable.

Ces chênes ont poussé là tout seuls, sans rien demander ni attendre de personne, juste sous la clôture en fils de fer barbelés. Jadis, il y avait à cet endroit un échalier dont l’image, après avoir été gravée sur la pellicule d’une diapositive, s’est gravée dans ma mémoire.

Pendant longtemps, j’ai cru que le mot « échalier » faisait partie du patois berrichon, au même titre que la « bouchtuse » désigne la haie et que les « bernaisiaux » sont des rêveurs de mon espèce. J’avais soigneusement ajouté ce mot au lexique que je tenais à jour en consignant les termes et les expressions que mon père nous reprenait en écho à ce que son propre père lui avait transmis. Évidemment, ma mission de conservateur du patrimoine linguistique en a pris un coup le jour où j’ai découvert que mon échalier avait déjà sa place dans tous les dictionnaires un peu sérieux : « échelle rustique placée contre une haie pour permettre de la franchir ».

Dans le cas présent, la haie était réduite à une clôture en barbelés. Sur deux de ses piquets, rapprochés pour la circonstance à environ soixante centimètres l’un de l’autre, s’appuyaient en opposition les montants de deux échelles en rondins de quatre ou cinq barreaux. Je pense que cet échafaudage sommaire avait été installé en son temps par la société de pêche locale pour permettre à ses adhérents de suivre le cours de la rivière et de passer de notre parcelle à celles de l’agriculteur voisin.

À y réfléchir aujourd’hui, cette tradition rurale qui veut que celui qui possède ou exploite la terre ne s’oppose pas à la libre circulation de ceux qui chassent ou qui pêchent témoignerait-elle d’un égard attendrissant pour cette humanité de chasseurs-cueilleurs qui fût un jour la nôtre ?

La diapositive de l'échalier de mon enfance

Bien abrités par les montants et les barreaux des deux petites échelles, ces chênes avaient pu pousser tranquillement, épargnés du fauchage et du museau des ruminants. Un grand mystère demeurait : comment des glands avaient-ils pu atterrir ici, à cinquante mètres du chêne le plus proche ? En tout cas, dès que mon père repéra leur présence, il les plaça sous sa protection morale, ayant considéré cet heureux hasard comme une bénédiction de la nature. Pour lui, le chêne était un arbre noble, depuis l’esthétique de son port jusqu’au bonheur de l’ébéniste en passant par l’efficacité de la cheminée. Il fallait absolument lui laisser vivre sa vie d’arbre.

Pour l’heure et loin de toutes ces digressions, la simple évocation du passé avait fini par me sortir de ma torpeur et je me levais, décidé à aller voir de près si je pouvais encore repérer quelques vestiges vermoulus de cet échalier. Je traversais la prairie en direction du bosquet en me promettant tout prochainement d’en estimer la hauteur par la méthode que j’appelle de la feuille pliée, adaptée de celle plus connue de « la croix du bûcheron ».

Les derniers mètres d’approche étaient assez difficiles. Je l’ai dit tout à l’heure, le rétrécissement des surfaces entretenues que je faisais avait laissé la place aux ronces, aux aubépines, aux églantiers, bref à tout ce que la nature a su inventer d’épines pour renvoyer à son bitume le citadin en short et tongs en quête de mûres et de retour aux sources.

N’ayant plus depuis longtemps ce genre d’inconscience vestimentaire, je pus m’approcher assez pour constater qu’il ne restait plus aucune trace des deux échelles de jadis. Peut-être avaient-elles été démontées une fois devenues trop branlantes. Les piquets de la clôture où elles s’appuyaient étaient toujours là, étonnamment bien conservés et je découvris que l’un des deux avait été doublé ; c’était un détail que n’avait pas retenu l’image gravée dans ma mémoire.

Le pied de bosquet dans les ronces

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Quatre chênes avaient poussé, deux par deux, encadrant le petit portique. En se séparant très près du sol, on aurait pu croire à une cépée mais, ni dans ma mémoire ni dans la réalité, il n’y avait de trace d’une souche antérieure qui aurait pu être à l’origine de rejets. Sans doute issus d’une ramification très précoce, ils avaient grandi ensemble comme des frères jumeaux sans que jamais l’un ne prenne le pas sur l’autre. Il y avait la même égalité de développement entre les deux frères et leurs cousins du montant d’en face. C’est sûrement de cette concomitance de naissances que venaient aujourd’hui l’équilibre et l’harmonie de l’ensemble et cette forme qui inspirait une stabilité rassurante.

A l’écart de quelques mètres vers la droite, un cinquième chêne a poussé, mais visiblement, il a pâti de la présence de ses quatre voisins. Son tronc a dû se tordre vers la droite pour aller chercher la lumière et ce coude semble lui avoir été fatal. De ce que le lierre laisse deviner, il ne s’agit plus à partir de là que d’une ramure rabougrie et desséchée que les feuilles ont désertée. Seuls quelques rameaux implantés avant cette déviation du tronc semblent encore vivants. Ainsi incliné devant le pouvoir des quatre autres, s’est-il résigné à attendre la mort ou bien sommeille-t-il, guettant la chute de cette dictature voisine qui l’obscurcit, pour tenter sa chance à son tour ?

Les arbres ont leurs mystères dont nous ne pouvons pas suivre l’issue, agités que nous sommes face à leurs lenteurs.

Entre ce chêne atrophié et les branches du premier sapin, le rideau des ramures s’interrompt. Une trouée se dégage, comme l’ouverture d’une loge sur le spectacle de la prairie voisine. Dans les taillis jusqu’à la ceinture, je m’approchai autant que je pus de cette fenêtre végétale et d’autres souvenirs remontèrent dans ma mémoire.

Dans les premières années de nos séjours estivaux, nous retrouvions ici les vaches à la pâture. C’étaient des bêtes d’un beige clair uniforme dont je ne connais pas le nom mais qui étaient communes dans toute la région, Puis l’élevage a périclité au profit des cultures et les vaches ont disparu du paysage. Au fond de son vallon, cette prairie mouillée qui n’était bonne que pour les joncs s’est trouvée délaissée. Une fois par an elle ne recevait plus la visite que de la faucheuse qui laissait derrière elle, d’abord des petites bottes parallélépipédiques, puis les années passant, ces gros rouleaux de paille que l’on voit maintenant.

Je ne viens plus assez souvent pour savoir s’il en est toujours ainsi. Il me semble qu’il y a trois ou quatre ans les rouleaux sont restés à pourrir à la lisière du bois. Qu’adviendra-t-il dans quelques années de tous ces territoires aujourd’hui mis à l’écart par les lois du marché ?

Pour l’instant, les bois restaient encore à l’écart sur les bords de la vaste étendue qui s’ouvrait devant mes yeux. A cette saison et par cette chaleur, la prairie n’était plus qu’un océan de hautes graminées qui ondulaient en vagues éparses au gré des rafales de vent. Le soleil déclinant ravivait les couleurs fanées des herbes séchées et modelait en ombres rampantes la surface mouvante que formait les milliers de crêtes oscillant au bout de leurs tiges. Il me vint comme une démangeaison d’aller chercher mon appareil photo mais mon regard s’était accroché sur un détail intrigant.

Au milieu de cet univers en mouvement, deux ramures plus ligneuses restaient fixes, comme une balise construite sur un écueil encerclé par la houle. Je plissais les yeux, essayant d’identifier au loin quel pouvait être cet arbre qui s’était avancé si loin de ses frères pour établir cette tête de pont, élevant déjà ses branches rigides au dessus de la mêlée des herbes souples. Mais à cet instant et dans un même mouvement, les deux ramures s’élevèrent un peu et à leur base, je discernais deux oreilles et le fuselage d’un museau. C’était un jeune chevreuil aux aguets qui me regardait de loin, la tête à peine sortie des herbes. Je me figeai, le souffle suspendu.

Par petits bonds entrecoupés de pauses attentives, il se dirigeait droit dans ma direction. J’entrevoyais parfois son poitrail écartant les herbes. Je pouvais maintenant voir sans difficulté que ses bois comptaient déjà deux ramifications et je me promis de chercher à savoir quel pouvait être son âge.

Je ne sais pas combien de temps dura cette approche ; le temps s’était arrêté. J’étais captif de cette silhouette qui se précisait à chacune de ses détentes. J’étais convaincu qu’il m’avait vu, que c’était la curiosité qui le poussait à venir toujours plus près et que maintenant cette curiosité nous unissait dans un même regard.

Il arriva ainsi à une dizaine de mètres de moi, il était presque à la limite de l’ombre des arbres qui me dissimulaient sous leur couvert. Puis, comme pour me démentir, il tourna la tête et fit quelques pas vers ma gauche, me dédaignant dans son attention. Je me régalais alors les yeux de son flanc mais il ne me laissa pas le temps de me rassasier. Une volte-face et en deux galopades, il disparut de ma vue par la droite de cette loge improvisée où je me dressais toujours, pétrifié d’émerveillement.

C’était fini. Je savais que je n’avais plus rien à attendre et qu’entre le chevreuil et moi, le rendez-vous était terminé.

Mon observatoire sur la prairie voisine


Je m’extirpai de mon carcan de ronces et je repris la direction de ma chaise longue sans plus aucune envie de m’y remettre. La torpeur s’était pulvérisée sous le choc de la rencontre, remplacée par l’excitation d’avoir vécu un moment rare … et de tenir là mon prochain sujet d’écriture !

Géomètre un jour, géomètre toujours, le lendemain je tins ma première promesse. Je m’avançai vers le bosquet armé d’une feuille de papier carrée, pliée sur la diagonale, en tenant un de ses angles aigus à un centimètre de mon œil droit. Quand la cime m’apparut être dans le prolongement de cette hypoténuse, je m’arrêtai. Alors, à grandes enjambées forcées, je comptais le nombre de pas qui me séparait du pied des chênes. Hardiment, je leur attribuai une hauteur de 18m…à plus ou moins quelques pifomètres.

Dans l’après-midi, à plusieurs reprises je suis revenu m’embusquer dans mon observatoire de la veille, l’appareil photo tout prêt à la main. J’espérais je ne sais quelle répétition du spectacle, misant sur une habitude de l’animal. Bien sûr, rien ne vint surgir au milieu du ballet des grandes herbes ; le hasard ne suit pas deux fois le même chemin.

Car il s’agissait bien de cela dans l’empilement des conditions qui m’avait mené à la rencontre d’hier.

Si je n’avais pas attrapé le COVID, j’aurais sans doute vaqué à mes occupations sans prendre le temps d’un repos. Si, je n’avais pas choisi pour m’étendre cette chaise longue qui m’entraîna dans le passé, mon regard serait passé sur les chênes sans s’accrocher au souvenir de l’échalier. S’il n’y avait pas eu cette lumière du soir pour titiller mon œil de photographe, je ne me serais pas approché pour fouiller du regard le balancement des herbes folles.

De pareils enchaînements donnent un poids exorbitant au hasard dans le déroulement de ce que nous appelons « notre » vie, pour nous laisser croire que c’est nous qui tenons la barre. Mais à la fin, est-ce nous qui pilotons ou est-ce le vent qui nous mène à sa guise de bord en bord ?

Certes, la rencontre d’hier fût un moment heureux sans conséquences, mais je pourrais citer bien d’autres cas où une série d’évènements fortuits a infléchi de manière profonde la direction de ma vie.

Malgré tout cela – en toute mauvaise foi et pour justifier un penchant – je décidais que la bonne fortune de cette rencontre était uniquement à attribuer aux bienfaits qu’il y a toujours à s’accorder des moments d’oisiveté !

Pour ce qui est de ma deuxième promesse, il m’a fallu l’écriture de cette histoire pour me souvenir de mon engagement.

Avec ses deux ramifications, mon rendez-vous à la tête couronnée devait être un brocard. Pour en savoir plus, il aurait fallu qu’il me montre sa dentition. Nous n’avons pas eu le temps d’en arriver à une telle familiarité …

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